Notre église actuelle
Architecture et décoration intérieure
Des photographies contemporaines de l’église sont disponibles sur cette page.
Deux photographies moins récentes montrant l’intérieur de l’église au lendemain du concile Vatican II peuvent être retrouvées sur cette page.
Ce document ci-contre présente quant à lui les tableaux ornant l’intérieur de l’église Saint-Gilles (en date du 15/09/2009).
La Cène, Cornélia Louise Revest, copie d'après Philippe de Champaigne
A l'occasion du retour du tableau dans l'église le dimanche 19 septembre 2021, une journée spéciale est organisée.
La signature de l’artiste et la mention : « d’après P de Champaigne »
Il a été réalisé par Cornélie Louise Revest comme en attestent, bien lisibles, les initiales d’un prénom et un nom : C.L. Revest.
Exécutée en 1652 pour l’abbaye de Port-Royal des Champs, l’oeuvre de Champaigne est actuellement exposée au musée du Louvre, comme à l’époque où Cornélie Louise Revest l’a copiée.
La Cène de Philippe de Champaigne
Dite « grande Cène du Louvre »
Dernier repas partagé par Jésus avec les Douze à la veille de sa Passion (l’institution de l’eucharistie)
Cornélie Louise Revest (1790-1865) est du nombre de ces peintres femmes qui, dans la première moitié du XIXe siècle, ont connu la notoriété et que notre époque redécouvre.
Elle grandit à Amsterdam, mais c’est en France qu’elle vécut, qu’elle apprit le métier de peintre et qu’elle fit carrière. Demeurée célibataire, son art lui a permis de vivre de façon honorable selon les critères de l’époque.
Sa production se compose d’œuvres personnelles et de copies.
Seuls les registres des Salons ou quelques écrits de critiques témoignent de ses œuvres personnelles ; aucune d’elles n’est repérée actuellement. Le tableau de l’église Saint-Gilles appartient au second groupe, celui des copies. La comparaison entre l’œuvre de Champaigne et la copie de C.-L. Revest, révèle la maîtrise de son art et la sensibilité de l’artiste à ce type de peinture et de sujet.
Arrivé à Bourg-la-Reine dans les premières décennies suivant la construction de l’église, le tableau a été déplacé à diverses reprises. A l’occasion d’une pose à un nouvel emplacement, il a perdu ses dimensions primitives, celles exactes du tableau de Champaigne. La toile a été repliée sur 12,5 cm tout au long de sa partie supérieure réduisant notamment la taille de la fenêtre, la source de lumière.
L’ensemble terni, souffrait de diverses détériorations ; néanmoins, ce tableau, œuvre d’une artiste femme, du fait de son sujet et de la qualité de son traitement, a semblé mériter restauration.
Avant restauration
Après restauration
Après restauration par MM. Arguillère et Joyerot, il nous revient, éclatant de couleurs et de vie, ayant aussi retrouvé ses dimensions primitives. Il est maintenant placé dans le transept gauche, à un endroit symbolique en alignement avec l’autel et la réserve eucharistique.
Cette restauration a été financée par le département des Hauts-de-Seine ainsi que par de nombreux donateurs, et notamment des paroissiens de Saint-Gilles.
Elle a été réalisée sous l’égide de la fondation « la Sauvegarde de l’art Français » et grâce à l’action des services, « patrimoine et archives » et « techniques », de la mairie de Bourg-la-Reine.
Merci à tous !
Marie-Thérèse Quinson
Septembre 2021