Histoire de la paroisse et des églises successives

Du Moyen-âge à nos jours

 

La fondation

En 1152, les religieuses de l’abbaye de Montmartre, suzeraine du lieu, obtiennent la permission de construire une chapelle provisoire. En 1200, Bourg-la-Reine est érigée en paroisse indépendante de Bagneux.

Une église est alors construite. Elle se trouvait rue de la Bièvre.

 

Destruction et reconstruction

Cette église a été abandonnée sous la Révolution de 1789 et a alors manqué d’entretien, de sorte que les eaux de la Bièvre et du ru de Fontenay ont salpêtré ses fondations.

Vers les années 1820, le bâtiment menace ruine et, le 6 février 1833, le Conseil Municipal opte pour sa fermeture, tandis que le 18 mai de la même année, il décide de construire une nouvelle église à l’emplacement que nous connaissons aujourd’hui.

Le Jeudi-Saint, 23 mars 1837, le curé Joseph Duverdier (1799-1885) inaugure solennellement l’église. Elle a la forme rectangulaire des basiliques romaines et elle correspond à la nef et aux bas-côtés actuels. C’est l’œuvre de l’architecte Auguste Molinos (1795-1850), qui a également construit dans notre diocèse l’église Saint-Pierre-Saint-Paul de Fontenay-aux-Roses et l’église Saint-Jean-Baptiste de Neuilly. On installe la cloche Louise-Marie-Madeleine (1780) provenant de l’ancien clocher.

 

En images

Voici une comparaison de l’ancienne et de la nouvelle église, en maquettes. Il faut noter que l’église Saint-Hermeland de Bagneux est une fidèle copie de l’ancienne église Saint-Gilles.

 

Crédits photographiques : Thérèse Friberg

 

Agrandissements et modifications

Au bout d’une trentaine d’années, on évoque la nécessité de l’agrandissement et, le 3 juin 1891, le Conseil municipal le décide. On ajoute alors le chœur, les transepts et les sacristies : l’édifice a désormais une forme de croix latine. Ces travaux sont achevés en 1897 (ainsi que l’indique la plaque de marbre noir qui se trouve à l’entrée de l’église) alors que le curé Charles Alexandre (1827-1896), qui avait conduit les travaux, vient de mourir. On installe la cloche Marie-Elisabeth-Alexandrine.

Chaque génération a apporté ses modifications, ses embellissements, en fonction des goûts du temps et surtout des besoins de la liturgie. Ainsi on peut citer ce qu’entreprit le chanoine René Jeanjacquot (1909-1979) à la suite du Concile Vatican II. A La fin des années cinquante, il a même le projet de construire un nouveau bâtiment.

Le Père Pierre Rançon (1916-1996) éclaire l’église grâce à l’installation du vitrail central du chœur et des vitraux des bas-côtés (cartons de Claude Gagnard et réalisation du maître-verrier Léon Blanchet). C’est lui qui fait placer la croix près de l’autel (maquette de Claude Gagnard, réalisation des ateliers de ferronnerie Bataillard). Sous son pastorat, les efforts conjugués de la paroisse et de la municipalité ont permis en 1980 l’inauguration de l’orgue. En 1985, on installe la cloche Emmanuel.

Le Père Pierre Vernon (curé de 1986 à 1993), avec la municipalité, fait refaire le sol de l’église et remodeler le chœur. L’ambon et le panneau en bois doré qui est au fond de l’abside sont de Madeline Diener. Les cloches Gilles et Leu sont installées en 1995.

 

Travaux récents

Le nouveau baptistère est inauguré en 1997. Il est l’œuvre de la maison d’art liturgique Chéret.

Au cours de l’année jubilaire 2000, Monseigneur Favreau a consacré l’église (elle avait seulement été bénite en 1837) et le nouvel autel : il est l’œuvre de la marbrerie Cochois et de la maison Chéret.

Fin 2007, l’église a été repeinte dans la couleur claire que nous utilisons pour ce site web.

 

Pour en savoir plus

Vous pouvez consulter ces quelques feuillets.